L’homme, la durabilité, l’hygiène – tout pour plaire!

L’efficacité énergétique, l’économie d’eau avec les technologies intelligentes.

L’entretien textile a toujours été un secteur de développement durable. L’activité est basée sur le fait que les textiles sont toujours lavés, nettoyés ou « réparés ». Les produits jetables ne nuisent pas seulement à la nature, mais vont aussi à l’encontre du concept de l’entretien textile.

Durable, car réutilisable

Dans de nombreux domaines de notre vie sociale et économique, au cours des dernières décennies des produits réutilisables ont été échangés contre des produits jetables à usage unique. La raison en était une prétendue plus grande rentabilité et une approche supposée plus simple.
Mais la vérité est différente. De nombreuses études montrent que l’utilisation de textiles entretenables est plus économique, plus écologique et plus facile à manipuler que l’utilisation d’articles à usage unique - en particulier lorsque l’entretien textile prend en charge le nettoyage.

Les textiles réutilisables peuvent souvent être entretenus des centaines de fois et les techniques d’entretien sont respectueuses de l’environnement et économes en ressources. En effet, les déchets plastiques et papier qui ne sont pas produits, sont les meilleures économies écologiques qui soient.

Efficacité énergétique dans le secteur de l’entretien textile

Les blanchisseries économisent autant d’énergie que possible, ne serait-ce que pour des raisons économiques. La part de l’énergie dans les couts de traitement du linge peut atteindre 10%.


La haute technologie est un moyen d’améliorer l’efficacité énergétique que ni les ménages ni les laveries ne peuvent atteindre. L’isolation thermique et les échangeurs de chaleur sont des éléments importants de ces technologies sophistiquées. L’utilisation de l’énergie renouvelable va de soi depuis longtemps - en particulier le photovoltaïque. Les températures de lavage sont contrôlées numériquement - en fonction des fibres et des détergents, et on ne chauffe pas plus d’eau que nécessaire.


En effet, l’entretien textile attache une importance particulière à la réduction des gaz à effet de serre. L’optimisation des processus de lavage permet de réduire les émissions de CO2 de 20 à 30% par rapport au linge lavé à domicile.

Services textiles et économie d’eau

Ce qui est vrai pour l’énergie l’est aussi pour l’eau. Le coût de l’eau représentent jusqu’à 5% du coût total du traitement. L’économie d’eau est donc au premier rang: moins l’eau est utilisée, moins il faut chauffer.
Ici aussi, la haute technologie et le numérique sont utilisées. Ici aussi, les ordinateurs calculent les besoins optimaux en eau en fonction du niveau de salissure, du volume à traiter et des détergents utilisés. Tous les lavages ne nécessitent pas de l’eau de qualité supérieure. Par exemple, les pantalons de cuisine fortement encrassés peuvent être traités dans un premier cycle de lavage avec de l’eau ayant servi lors d’un précédent cycle de lavage.
Les eaux usées sont ensuite filtrées et débarrassées de leurs polluants avant d’être rejetées dans les réseaux d’épuration. Les textiles sont donc propres et sain sans polluer l’environnement.

Utilisation économe de produits chimiques et de détergents

Les produits chimiques, les désinfectants et les détergents font partie des suspects habituels en matière de dommages environnementaux. Toutefois, l’entretien textile n’utilise que des produits contrôlés pour l’environnement, dont la plupart sont biodégradables.
Dans sa revue, l’association allemande de protection de la nature NABU se réfère avant tout au linge de maison privé et précise :
« Les détergents dans les supermarchés placent le consommateur dans l’embarras du choix. De nombreuses variétés de détergents sont superflues et pèsent non seulement sur leur porte-monnaie, mais aussi sur l’environnement ».
La NABU indique aussi que les parfums ajoutés sont particulièrement polluants. L’entretien textile professionnel veille à ce que l’eau de lavage n’entre réellement que dans ce qui a du sens. La durabilité environnementale, la préservation des articles et la rentabilité jouent les plus grands rôles.

Ces derniers temps, les méthodes utilisées pour économiser les additifs ont été optimisées et de nouvelles méthodes ont été mises au point. À cette fin, le secteur est en contact étroit avec les instituts de recherche.

Les méthodes chimiques, mécaniques et thermiques sont optimisées grâce à la surveillance et au contrôle de technologies numériques intelligentes.

Pour les substances nocives encore existantes, les procédés de nettoyage à sec sont en circuit fermé. Les solvants utilisés sont récupérés par filtration et distillation, réutilisés et enfin recyclés ou éliminés par des sociétés spécialisées.

Le full service s’appelle également Full Durable

De nombreuses entreprises d’entretien textile offrent leurs services en tant que service complet. Cela inclut la location, le transport, le traitement du linge. Les principes de durabilité et d’économie s’appliquent à l’ensemble de la chaîne. Des trajets courts, peu d’emballage, l’utilisation de produits et matériaux réutilisables, des matériaux recyclés concourent à ces principes. La longévité et la réparabilité des textiles font partie des critères de qualité du service textile. Les procédés de lavage doux et la réparation des articles contribuent à la durabilité.

Dans toute l’Europe, il existe une coopération entre les entreprises et les associations du secteur, des échanges formels et informels d’information et de savoir-faire. Au sein des associations, il existe des responsables de l’environnement et des comités de travail sur le développement durable. L’objectif est d’assurer la compatibilité environnementale des processus de travail. De plus en plus, des questions telles que la responsabilité sociale des entreprises sont aussi discutées tout au long de la chaîne d’approvisionnement et intégrées à l’éthique des entreprises.
En effet, l’entretien textile se positionne comme un secteur de développement durable.